Déchets
L’ORDIF constitue un outil d’analyse et de suivi permanent permettant d’élaborer des choix techniques notamment dans le cadre des politiques publiques. Dans ce but il crée, développe, gère et met à jour une base de données susceptible d’être intégrée aux différents systèmes d’informations géographiques régionaux. Il réalise également des bilans, synthèses, enquêtes, documents rédigés, graphiques et cartographiques, sur la base des différents éléments d’information scientifique et technique, mis à disposition par les différents partenaires et professionnels concernés. L'ORDIF favorise les échanges entre les différents acteurs publics, associatifs et privés intervenant dans son champ de compétences.
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Les dernières nouvelles de ORDIF
Le bilan régional de l’année 2022. Avec 452 kg de déchets par habitants en 2022 (y compris les déchets produits par les petits professionnels), la région connaît une baisse significative après le pic de 2021 (476 kg/hab.) : -270 000 tonnes (-24kg/hab.). Le ratio retrouve le niveau de l’année 2020 pourtant marquée par la crise covid.
Les intercommunalités franciliennes utilisent massivement la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) pour financer le service public de prévention et de gestion des déchets. Cette taxe est souvent critiquée pour son opacité, et de nombreuses intercommunalités s’interrogent aujourd’hui sur le devenir de leur financement « déchets ».
L’Institut Paris Region a développé de nouveaux indicateurs pour éclairer ces enjeux et mieux comprendre qui paie quoi.
Le service public de prévention et de gestion des déchets est de plus en plus soumis à des augmentations de coûts. La hausse de la fiscalité s’appliquant aux déchets, l’inflation et l’augmentation de la production de déchets sont autant de facteurs pesant sur un service public qui peine à diminuer ses coûts et à améliorer ses performances.
La filière des déchets d’éléments d’ameublement (DEA) a permis de collecter séparément 87 000 tonnes en Île-de-France.
Les quantités collectées séparément étaient en croissance les premières années de mise en place de la filière (2017-2019). Après une année 2020 en creux liée à la pandémie, la collecte séparée 2021 peine à retrouver son niveau d’avant Covid. Les deux tiers correspondent à des bennes dédiées aux meubles des ménages dans les déchèteries publiques (branche dite “opérationnelle”).
Déchets d’équipements électriques & électroniques : près de la moitié des déchets d’appareils captés
La filière des déchets d’équipement électrique et électronique (DEEE) a permis de collecter 86 196 tonnes en Île-de-France.